Régie de l’aqueduc intermunicipale
du Bas-Richelieu

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Municipalité Saint-Antoine-sur-Richelieu

Les services d’aqueduc
Jusqu’en 1885, Saint-Antoine n’avait pas de service d’aqueduc. On puisait l’eau à la rivière et certaines fermes avaient un moulin à vent pour tirer l’eau de leur puits. Mais les puits n’offraient pas toute une eau potable. En effet, l’eau salée et sulfureuse de la région ne convenait pas aux animaux. Quant au village, grâce à l’ingéniosité de Ferdinand Fecteau, il fut doté d’un premier aqueduc en 1885-1886.

M. Fecteau, qui allait devenir constructeur et capitaine de bateau, avait commencé sa carrière comme voiturier à l’atelier de Moïse Phaneuf. Le Dr. Jean-Baptiste Richard dit de lui “qu’il possédait à un haut degré le génie de la mécanique dont les connaissances semblaient lui venir par intuition”. Il commença par installer l’aqueduc de Saint-Basile en fabriquant lui-même les conduites en épinette rouge et un moulin à vent actionnait la pompe.

En 1885-1886, il construisit à ses frais l’aqueduc de Saint-Antoine doté de conduites en fer. Les consommateurs payaient une taxe annuelle. Lorsque l’électricité a été accessible à Saint-Antoine en 1925, son fils François fit installer un moteur électrique pour remplacer le moulin à vent. M.Guertin de Saint-Denis en est par la suite devenu propriétaire. En 1955, la municipalité en fit l’acquisition.

En 1965, d’importantes réparations furent nécessaires et un dispositif de chloration a été installé. Mais l’augmentation de la population a exigé la révision de l’ensemble du réseau. Au moment où la municipalité procédait à des études, une ordonnance de la Régie des eaux du Québec créa, le 3 octobre 1970, L’Aqueduc intermunicipal du Bas Richelieu qui regroupait les municipalités de Saint-Antoine, Saint-Marc, Saint-Denis, Saint-Charles et Saint-Mathieu-de-Beloeil.

Des millions de dollars seront empruntés pour créer ce service d’eau potable et le coût annuel d’approvisionnement en eau pour les citoyens du village et de la paroisse de Saint-Antoine grimpera à une allure vertigineuse.

Mais à peine quelques années après son installation, le réseau de tuyaux recommandé par les ingénieurs se révèle un fiasco invraisemblable qui coûtera cher en réparation de fuites jusqu’en 1999, lorsque le réseau a été partiellement reconstruit à coups de millions de dollars supplémentaires.

Chaque municipalité adopta un règlement afin de former le comité de l’AIBR composé des maires des municipalités participantes et dont la première assemblée s’est tenue en janvier 1971. La première étape consistait à construire l’usine de traitement de l’eau située à Saint-Denis et inaugurée en octobre 1972. Puis le réseau de conduites a été installé par phases successives entre 1972 et 1979. En 1972, des travaux de 370 000$ ont été effectués à Saint-Antoine-de-Padoue et de 120 000$ à Saint-Antoine-sur-Richelieu.

En 1974, le réseau a été étendu dans Saint-Antoine-sur-Richelieu au coût de 203 000$ et s’est prolongé en 1979. Dès 1978, on s’est aperçu que les tuyaux en fonte ductile qui devaient être garantis pour trente ans résistaient mal à notre sol très argileux, donc très conducteur, ce qui se traduisit par une oxydation rapide des tuyaux.

Des fuites nombreuses commencent à apparaître dès 1977 et ne cessent d’augmenter avec les années. Ainsi, en 1991, il en coûte 353 000$ pour réparer des fuites dans l’ensemble du réseau. En 1993, une firme de consultants estime qu’au rythme de la progression du coût des réparations la facture, en l’an 2000, atteindrait 1 200 000$ par année selon “un scénario relativement optimiste. Profitant de subventions, on décide procéder à remplacement des tronçons les plus endommagés. En 1996, des travaux de 340 000$ sont entrepris sur le chemin du Rivage depuis la limite de Saint-Marc jusqu’au 982, du Rivage, sur une distance de 4 730 mètres. En 1999, on renouvelle les conduites sur 1 340 mètres sur du Rivage et 1 250 mètres sur la montée de la Pomme d’Or.

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